
La culture et le théâtre en particulier sont des biens vitaux, n'en déplaise aux pouvoirs en place qui se soucient plus des corps que de l'âme. La dimension politique et révolutionnaire qu'apportent les artistes ou les écrivains nourrit l'imaginaire plus qu'un écran digital, contrairement à ce que la modernité prescrit.
Dans Le Printemps des révoltés joué au Théâtre des Clochards Célestes, la cheffe d’œuvre Sabrine Ben Njima, Cie A la source, s'entoure de 4 comédiens complémentaires (Jules Benveniste, Eva Blanchard, Julien Lopez et Adrien Zumthor) et avec une forte présence pour proposer une réflexion collective et un engagement scénique sur le thème des révoltes récentes, en France ou à l'étranger.
Intégrant un matériau littéraire et des témoignages vidéos, la pièce nous fait voyager dans l'espace et le temps et tente de capter l'aspiration du changement plutôt propre à la jeunesse, malgré la lourdeur des institutions. Les tempéraments et histoires personnelles tempèrent les ardeurs mais l'engouement est total derrière une porteuse de projet habitée.
Entretien de Sabrine Ben Njima et Jules Benveniste, les deux auteurs et co-metteurs en scène:
L'objectif de la compagnie A la source, crée par Sabrine Ben Njima, est aussi de mener des actions culturelles à destination du jeune public. Le Printemps des révoltés a ainsi donné lieu à de nombreuses représentations scolaires.
Image : Théâtre des Clochards Célestes


Son nom est déjà tout un voyage ! Logan de Carvalho, de la compagnie Tracasse, nous présente la forme définitive de Moitié voyageur, au Théâtre des Clochards Célestes. Ce spectacle a fait ses armes et eu ses heures de gloire depuis quelques années déjà. Moitié gitan par sa mère, il croque les personnages de sa (belle) famille avec amour et humour puisque sa sœur décide à l'âge de 16 ans de se marier avec un voyageur.
Nelly Pulicani est Albertine Sarrazin, dite la Sarrazine, le temps d'une représentation rythmée, énergique et haute en couleurs.
Notre cœur, notre diaphragme, notre estomac et tous nos organes, on sait qu'ils sont là, quelque part en nous, mais nous ne les voyons pas, nous les connaissons plus ou moins. Ils doivent souvent nous rappeler leur présence, surtout si nous avons l'habitude de préférer notre cerveau pour fonctionner/vivre. Dans Rêverie carcasse, Léa Carton de Grammont a voulu mettre à plat les rapports que chacun entretient avec son corps et sa perception. La metteuse en scène a donc imaginé l'histoire d'une femme, jouée par Alice Vannier, découvrant et redécouvrant son corps tout au long de sa vie. Avec l'aide des scénographes Lucie Auclair, Aviva Masson et la costumière Cécile Laborda, elles ont créé un décor et des accessoires où chaque élément du corps est visible, tangible et devient un personnage à part entière.
La jeune compagnie Construire un feu pratique un théâtre immersif en tentant de coller au plus proche de la réalité.
Une crise totale a eu lieu et deux itinérants rescapés se rencontrent sur la route vers Tours ; en évoquant leur passé et leur histoire personnelle. Voici Théorie pratique de l'espoir en milieu inhospitalier.